Un livre à découvrir de la tendresse et de la générosité ont s’attache à Jean Marais et ses compagnons de vie, J’airais aimer lire ses côtés sombres mais il en avait peut-être pas?
Jean Marais : homme, artiste ou héros, celui que l'on surnomma " le Bien-Aimé " charma au sens magique du terme des générations d'hommes et de femmes.
Jean Cocteau dira de lui : " Cette adhésion de Marais à mon style est si puissante qu'il relève du singulier pouvoir des feuilles qui savent prendre forme d'insectes. " De leur rencontre naîtra une alliance du génie et de la beauté, mais aussi et surtout une communion d'âmes.
Épousant pleinement son époque, Jean Marais ne redoute rien ni personne : il vit en marge des conventions sexuelles et rosse un critique collaborationniste pendant la guerre. Après avoir été l'interprète au théâtre et au cinéma de héros classiques (L'Eternel Retour, Orphée, L'Aigle à deux têtes), il n'hésite pas à opérer un tournant de carrière avec les films de cape et d'épée, dans lesquels il excellera : Ruy Blas, Le Bossu, Le Capitan feront de lui une immense vedette populaire.
Devenu un monstre sacré, il restera pourtant toujours l'incarnation de l'ange découvert par Cocteau.
Monstre sacré du cinéma, le beau Jean Marais a aussi bien incarné les êtres poétiques et fantastiques des mythes et légendes que les héros de films de cape et d'épée, belle gueule aux bras d'acier.
D'abord figurant pour le théâtre et dans les films de Marcel l'Herbier, la carrière de l'acteur ne débute vraiment qu'en 1937 où il fait la connaissance de Jean Cocteau qui deviendra son compagnon.
Le poète lui donne un petit rôle dans Oedipe Roi, Il jouera aussi dans 'L' Aigle à deux têtes' (1947), 'Les Parents terribles' (1948) et 'Orphée' (1950). Jean Marais débute au cinéma en 1941 avec 'Le Pavillon brûle' de Jean de Baroncelli. Mais la consécration au cinéma, Jean Marais la doit encore à Cocteau pour qui en 1943 Delannoy réalisera 'L'éternel retour' où Marais devint le symbole de la jeunesse. Viendront ensuite : 'La belle et la bête' (1946), 'Le comte de Monte-Cristo' (1955), 'La Princesse de Clève' (1960), 'Le capitaine Fracasse' (1961), 'Le masque de fer' (1962), 'Le bossu' (1959), 'Fantomas' (1966).